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dimanche, octobre 6, 2024

Diabete

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L’aorte : La plus grande artère du corps et les dangers de l’athérosclérose

L’aorte est la plus grosse artère du corps. Partant du cœur, elle achemine le sang vers les jambes en passant par le thorax et l’abdomen. Elle décrit d’abord un trajet ascendant puis effectue un virage (crosse) où naissent les artères à destination des bras et du cerveau. Elle descend ensuite dans le thorax en vascularisant la moelle épinière. Une fois au niveau du diaphragme, elle devient l’aorte abdominale où le sang est distribué dans les artères du tube digestif (tronc cœliaque donnant les artères hépatique et splénique, artère mésentérique supérieure, artère mésentérique inférieure) et des reins. Les thromboses aortiques sont le plus souvent liées à la présence de lésions athéromateuses au sein de la paroi aortique chez des patients avec des facteurs de risques cardio-vasculaires. De rares cas surviennent sur artère saine et sont alors considérés comme « isolés ». L’athérosclérose est responsable de nombreuses maladies cardio-vasculaires qui représentent la première cause de mortalité dans le monde. QU’EST-CE QUE L’ATHÉROSCLÉROSE ? L’Athérosclérose ou artériosclérose correspond à un dépôt de graisses formant une plaque d’athérome qui rétrécit le passage du sang. QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE L’ATHÉROSCLÉROSE ? Les conséquences de la plaque d’athérome sont multiples dont la rupture à l’origine d’accident vasculaire grave. L’athérosclérose peut toucher différents organes. Un rétrécissement d’aorte Un rétrécissement des artères carotides peut entraîner un accident vasculaire cérébral. En cas d’atteinte des artères des jambes, on parlera d’artériopathie oblitérante ou artérite des membres inférieurs. L’atteinte des artères coronaires peut entraîner des infarctus du myocarde. Le mode de révélation clinique de la thrombose Claudication fessiére ;pieds froids et absence de pouls périphérique Il s’agit du cas typique d’une patiente présentant une sténose de l’aorte abdominale sous-rénale (sténose de l’aorte basse) à extension iliaque, découverte à l’occasion de la persistance de douleurs dorsales à irradiation fessière. une ischémie aiguë de membre dans 8 cas sur 10. écho-Doppler artériel un scanner thoraco-abdominal injecté, Les cas survenant sur artère saine sont difficiles à dénombrer et le terme de thrombus « isolé » est peut-être employé par défaut. L'hypothèse d'une lésion athéromateuse focale isolée induisant un thrombus, ou des pathologies inflammatoires diagnostiquées sur l'examen anatomopathologique du thrombus l'illustrent. POURQUOI UN ÉCHODOPPLER ?

La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet

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Association entre la dose d’aspirine et les évènements cardiovasculaires

De faibles doses d’aspirine sont recommandées dans la prévention du risque cardiovasculaire chez les diabétiques, mais des études récentes suggèrent qu’une dose inférieure ou égale à 100 mg/jour n’est pas efficace en prévention primaire. De plus, chez le diabétique, des doses supérieures ou égales à 162 mg/jour sont nécessaires pour obtenir une activité antiplaquettaire suffisante. Une méta-analyse sur des études rétrospectives a ainsi été effectuée et a permis de stratifier les doses d’aspirine, en particulier chez les diabétiques. Les résultats montrent que les doses entre 100 et 325 mg/jour sont associées à une moindre mortalité toute cause. Des études prospectives sont nécessaires.

 

Dr Stéphanie Mauduit

atherothrombose

Traitements médicaux du diabète

À ce jour, on n’a pas encore trouvé de cure permettant de guérir le diabète. Le traitement proposé vise à rétablir des valeurs normales de glycémie. Le respect du traitement ainsi que le suivi médical est cependant crucial pour éviter les complications aiguës et chroniques.

Le médecin établit un plan de traitement en se basant sur les résultats des tests sanguins, le bilan de santé et les symptômes. Consulter une infirmière, une nutritionniste et, si possible, un kinésiologue aide à mieux diriger les efforts et à contrôler adéquatement la maladie.

Avec une médication adéquate, un bon régime alimentaire et quelques modifications au mode de vie, les personnes diabétiques peuvent mener une vie pratiquement normale.

Médicaments

Diabète de type 1. La médication habituelle est toujours l’insuline, administrée avec des injections quotidiennes ou de façon continue à l’aide d’une petite pompe reliée à un cathéter placé sous la peau.

Diabète de type 2. Il existe 3 types de médicaments (en comprimés) ayant chacun leur mode d’action : stimuler la production d’insuline par le pancréas; aider les tissus à utiliser l’insuline pour absorber le glucose; ou ralentir l’absorption intestinale des sucres. Ces différents médicaments peuvent être utilisés seuls ou combinés pour améliorer leur efficacité. Les diabétiques de type 2 ont parfois besoin d’insulinothérapie.

Diabète gestationnel. Des études indiquent que le traitement prévient efficacement certaines complications pour la mère et le foetus. Habituellement, des changements au régime alimentaire et un contrôle du poids suffisent à maintenir la glycémie dans les valeurs normales. Au besoin, de l’insuline ou plus rarement certains médicaments hypoglycémiants sont offerts.

Se reporter aux fiches sur les types de diabète pour en savoir davantage sur les traitements médicaux.

Pour savoir comment prévenir et traiter les troubles associés au diabète, à long terme, consulter notre fiche Complications du diabète.

Quand et comment mesurer sa glycémie?

La glycémie est une mesure de la concentration du glucose (sucre) dans le sang. Les personnes diabétiques doivent surveiller leur glycémie de près afin d’ajuster leur médication (en fonction de l’alimentation, de l’exercice physique, du stress, etc.) et de maintenir en tout temps une glycémie aussi près que possible de la normale. Le contrôle de la glycémie est d’autant plus important qu’il permet de réduire ou de prévenir les complications du diabète.

Normalement, les personnes atteintes du diabète de type 1 mesurent leur glycémie 4 fois par jour (avant chaque repas et avant le coucher), tandis que celles qui souffrent du diabète de type 2 peuvent généralement se contenter d’une mesure quotidienne ou, dans certains cas, de 3 lectures par semaine.

Source : passeportsante

Bien choisir son lecteur de glycémie

Evaluer le taux de sucre dans son sang, c’est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. Grâce à nos conseils, choisissez le bon!

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 180 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et ce chiffre devrait doubler d’ici 2030 ! La France n’est pas épargné avec plus de deux millions de malades. Face à cette maladie chronique caractérisée, le patient est souvent acteur de sa prise en charge en surveillant lui-même son taux de sucre dans le sang. Une auto-surveillance qui a longtemps été perçue comme une contrainte supplémentaire pour le malade. Mais aujourd’hui, des lecteurs de glycémie nouvelle génération facilitent la vie des diabétiques. Encore faut-il choisir le bon !

L’intérêt de la surveillance glycémique

L’autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l’aide d’un appareil appelé lecteur de glycémie. C’est un élément central de l’éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques.

Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d’adapter ou d’ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance est recommandée pour tous les patients traités par comprimés, afin d’adapter leurs posologie. La glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l’insuline est envisagée à court ou moyen terme selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé.

Indispensable à la prise en charge du diabète, l’autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d’angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiable et simple associé à un autopiqueur très doux.

Comment fonctionne cette analyse ?

C’est le sang déposé sur la bandelette réactive qui va déclencher une réaction chimique proportionnelle à la quantité de sucre dans le sang. Attention, cette valeur peut être affichée dans deux unités différentes sur certains lecteurs. Dans ce cas, choisissez celle que votre médecin aura indiquée et surtout n’en changez pas en cours de suivi. Pour faire l’analyse, le lecteur et la bandelette ne se suffisent pas, il faut l’associer à un autopiqueur utilisant des lancettes. Chaque marque de lecteur et d’autopiqueur est compatible avec un type de consommables.

 

 

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