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mardi, octobre 8, 2024

THROMBOPHLEBITE

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L’aorte : La plus grande artère du corps et les dangers de l’athérosclérose

L’aorte est la plus grosse artère du corps. Partant du cœur, elle achemine le sang vers les jambes en passant par le thorax et l’abdomen. Elle décrit d’abord un trajet ascendant puis effectue un virage (crosse) où naissent les artères à destination des bras et du cerveau. Elle descend ensuite dans le thorax en vascularisant la moelle épinière. Une fois au niveau du diaphragme, elle devient l’aorte abdominale où le sang est distribué dans les artères du tube digestif (tronc cœliaque donnant les artères hépatique et splénique, artère mésentérique supérieure, artère mésentérique inférieure) et des reins. Les thromboses aortiques sont le plus souvent liées à la présence de lésions athéromateuses au sein de la paroi aortique chez des patients avec des facteurs de risques cardio-vasculaires. De rares cas surviennent sur artère saine et sont alors considérés comme « isolés ». L’athérosclérose est responsable de nombreuses maladies cardio-vasculaires qui représentent la première cause de mortalité dans le monde. QU’EST-CE QUE L’ATHÉROSCLÉROSE ? L’Athérosclérose ou artériosclérose correspond à un dépôt de graisses formant une plaque d’athérome qui rétrécit le passage du sang. QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE L’ATHÉROSCLÉROSE ? Les conséquences de la plaque d’athérome sont multiples dont la rupture à l’origine d’accident vasculaire grave. L’athérosclérose peut toucher différents organes. Un rétrécissement d’aorte Un rétrécissement des artères carotides peut entraîner un accident vasculaire cérébral. En cas d’atteinte des artères des jambes, on parlera d’artériopathie oblitérante ou artérite des membres inférieurs. L’atteinte des artères coronaires peut entraîner des infarctus du myocarde. Le mode de révélation clinique de la thrombose Claudication fessiére ;pieds froids et absence de pouls périphérique Il s’agit du cas typique d’une patiente présentant une sténose de l’aorte abdominale sous-rénale (sténose de l’aorte basse) à extension iliaque, découverte à l’occasion de la persistance de douleurs dorsales à irradiation fessière. une ischémie aiguë de membre dans 8 cas sur 10. écho-Doppler artériel un scanner thoraco-abdominal injecté, Les cas survenant sur artère saine sont difficiles à dénombrer et le terme de thrombus « isolé » est peut-être employé par défaut. L'hypothèse d'une lésion athéromateuse focale isolée induisant un thrombus, ou des pathologies inflammatoires diagnostiquées sur l'examen anatomopathologique du thrombus l'illustrent. POURQUOI UN ÉCHODOPPLER ?

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Recommandations actuelles de l’american college of chest physicians

 

Les recommandations de l’ACCP publiées en 2008 (avant l’apparition des études POST et CALISTO) reflètent le degré d’incertitude dans le domaine (tableau 1).3

Tableau 1

 

Recommandations de l’ACCP (2008)

Thrombose veineuse superficielle (TVS) secondaire à une perfusion intraveineuse : traitement par diclofénac topique (1B) ou per os (2B) TVS isolée héparine à bas poid moléculaire (HBPM) à dose préventive ou intermédiaire, ou héparine non fractionnée (HNF) (2B), ou HBPM puis relais par antivitamine K (2C) pour une durée de quatre semaines Le traitement anticoagulant des TVS est recommandé fortement par rapport à la chirurgie (1B) Eviter l’association entre anti-inflammatoires non stéroïdiens per os et anticoagulation (2B) TVS dont la longueur est courte et la localisation est à distance de la jonction saphéno-fémorale, ne nécessite probablement pas de traitement anticoagulant (absence d’évidence)

RECOMMANDATION

  • Compresses chaudes et analgésiques pour soulager la douleur

En général, la thrombose veineuse superficielle régresse spontanément. L’application de compresses chaudes et la prise d’un antalgique, comme l’aspirine ou un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), aident en général à soulager la douleur.

Bien que l’inflammation disparaisse en général en quelques jours, il faut parfois plusieurs semaines pour que les masses et la sensibilité au toucher disparaissent complètement. Pour obtenir une amélioration plus rapide, le médecin peut injecter un anesthésique local, enlever le thrombus, et appliquer un bandage compressif qui sera porté pendant plusieurs jours. En cas de thrombose veineuse superficielle très étendue, l’héparine ou un anticoagulant différent est parfois aussi administré(e) pour limiter la coagulation sanguine.

 

Conclusions

20% des thrombophlébites superficielles donne une embolie pulmonaire

https://www.prevention-medicale.org/Cas-clinique-et-retours-d-experience/Tous-les-cas-cliniques/Medecin/thrombose-veineuse-superficielle

 

La pratique d’une échographie systématique demeure controversée en cas de suspicion clinique de TVS. Toutefois, à notre avis un US permettrait de confirmer le diagnostic, d’évaluer l’extension du thrombus (notamment la distance de la crosse) et de déterminer la présence d’une TVP associée, ce qui permettrait en fin de compte d’établir la meilleure stratégie thérapeutique. Un US nous paraît surtout indiqué dans le cas où le médecin traitant souhaiterait introduire un traitement anticoagulant ou chez tous les patients à risque d’une TVP/EP concomitante (cancer sous-jacent, immobilité, thrombophilie connue, antécédents d’événements thromboemboliques, etc.). Quant à savoir si tous les patients qui présentent une TVS d’au moins 5 cm de longueur nécessitent une anticoagulation, la question reste en suspens. Probablement, un traitement anticoagulant devrait être proposé aux patients à risque. Au vu des données apparues récemment dans la littérature, un traitement par fondaparinux à dose prophylactique (2,5 mg par voie sous-cutanée 1 x/jour) semble justifié pour une durée minimale de quatre semaines.

une évacuation d'un thrombus externe

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