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La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet

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L’aorte : La plus grande artère du corps et les dangers de l’athérosclérose

L’aorte est la plus grosse artère du corps. Partant du cœur, elle achemine le sang vers les jambes en passant par le thorax et l’abdomen. Elle décrit d’abord un trajet ascendant puis effectue un virage (crosse) où naissent les artères à destination des bras et du cerveau. Elle descend ensuite dans le thorax en vascularisant la moelle épinière. Une fois au niveau du diaphragme, elle devient l’aorte abdominale où le sang est distribué dans les artères du tube digestif (tronc cœliaque donnant les artères hépatique et splénique, artère mésentérique supérieure, artère mésentérique inférieure) et des reins. Les thromboses aortiques sont le plus souvent liées à la présence de lésions athéromateuses au sein de la paroi aortique chez des patients avec des facteurs de risques cardio-vasculaires. De rares cas surviennent sur artère saine et sont alors considérés comme « isolés ». L’athérosclérose est responsable de nombreuses maladies cardio-vasculaires qui représentent la première cause de mortalité dans le monde. QU’EST-CE QUE L’ATHÉROSCLÉROSE ? L’Athérosclérose ou artériosclérose correspond à un dépôt de graisses formant une plaque d’athérome qui rétrécit le passage du sang. QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE L’ATHÉROSCLÉROSE ? Les conséquences de la plaque d’athérome sont multiples dont la rupture à l’origine d’accident vasculaire grave. L’athérosclérose peut toucher différents organes. Un rétrécissement d’aorte Un rétrécissement des artères carotides peut entraîner un accident vasculaire cérébral. En cas d’atteinte des artères des jambes, on parlera d’artériopathie oblitérante ou artérite des membres inférieurs. L’atteinte des artères coronaires peut entraîner des infarctus du myocarde. Le mode de révélation clinique de la thrombose Claudication fessiére ;pieds froids et absence de pouls périphérique Il s’agit du cas typique d’une patiente présentant une sténose de l’aorte abdominale sous-rénale (sténose de l’aorte basse) à extension iliaque, découverte à l’occasion de la persistance de douleurs dorsales à irradiation fessière. une ischémie aiguë de membre dans 8 cas sur 10. écho-Doppler artériel un scanner thoraco-abdominal injecté, Les cas survenant sur artère saine sont difficiles à dénombrer et le terme de thrombus « isolé » est peut-être employé par défaut. L'hypothèse d'une lésion athéromateuse focale isolée induisant un thrombus, ou des pathologies inflammatoires diagnostiquées sur l'examen anatomopathologique du thrombus l'illustrent. POURQUOI UN ÉCHODOPPLER ?

La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet

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Le doute voire la contestation, par une partie non négligeable de la population ayant accès aux vaccins et médicaments promus par l’industrie pharmaceutique, des réels mérites de ces produits passe généralement, auprès les gens dits “sérieux”, pour une plus ou moins dangereuse dérive irrationnelle et sectaire.

Parmi les gens réputés “sérieux”, le Dr Richard Horton, éditeur en chef du fameux magazine médical dit “de référence” The Lancet, écrivait ceci dans le volume 385 du 11 avril 2015, à propos de la science biomédicale :

Une bonne partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est sans doute tout simplement fausse.

Affligée par des études sur de petits échantillons, des effets minuscules, des analyses exploratoires non valables, pétrie de flagrants conflits d’intérêts, avec de plus une obsession de participer aux tendances à la mode mais sans importance, la science à pris un virage vers l’obscur.”

Ah. Pas très surprenant pour qui suit cette industrie avec un oeil un peu critique, et les quelques grands arrangements financiers entre les tribunaux et certaines entreprises pharmaceutiques pour éviter les procès apparaissent de temps en temps dans la presse mainstream (vor sur ce blog : Big Pharma à l’amende), mais ici c’est du lourd.

Contexte : Richard Horton publie ce brûlot suite à une conférence tenue au Wellcome Trust à Londres sur le thème “Reproductabilité et fiabilité de la recherche biomédicale”. Les règles très particulières de cette conférence empêchent aux participants de divulguer les sources des informations qui y sont présentées, mais Horton ajoute :

L’aspect endémique de ce mauvais comportement est alarmant. Dans leur quête d’une histoire captivante, les scientifiques trop souvent sculptent leurs données pour les rendre raccord avec leur conception du monde. Ou ils rétrofitent certaines hypothèses afin de les concilier avec leurs données. Les éditeurs de journaux (scientifiques, ndt) méritent leur part de critique. Nous aidons et facilitons les plus mauvais comportements. Notre reconnaissance du facteur d’impact nourri une compétition malsaine pour une place dans les quelques journaux les plus réputés.”

Horton fait le tour des éléments qui lui semblent participer à ce comportement délétère et dangereux de la communauté biomédicale, avant de proposer des remèdes. Il cite notamment la méthode développée en physique des particules :

Une des propositions les plus convaincantes vient de l’extérieur de la communauté biomédicale. Tony Weidberg est un Professeur de physique des particules à Oxford. Suite à une suite d’erreurs importantes, la communauté autour de la physique des particules investi aujourd’hui de grands efforts dans la vérification et la revérification intensive des données avant publication. En filtrant les résultats au travers de plusieurs groupes de travail, les physiciens sont encouragés à critiquer. Les bonnes critiques sont récompensées. L’objectif commun est d’obtenir un résultat fiable, et les incentives des scientifiques sont en phase avec ce but.”

Mais il ajoute que la route sera longue, les leaders de la communauté biomédicale n’étant guère motivés à initier une telle remise en question. Son article est disponible ici (en anglais).PIIS0140673615606961

Dans le même ordre d’idées, le Dr Lucija Tomljenovic, du groupe de recherche Neural Dynamics, département d’ophtalmologie et sciences visuelles à l’université de British Columbia, publiait en mars 2011 une étude révélant que les fabricants de vaccins, entreprises pharmaceutiques et autorités sanitaires ont connaissance des multiples dangers associés à la vaccination mais ont choisi de les cacher au public. Article intégral ici (en anglais aussi, désolé…) BSEM-2011

Je peux aussi citer le Dr Marcia Angell, docteur médical et ancienne éditrice en chef du New England Medical Journal, un autre journal médical réputé, qui dit ceci :

Il est simplement devenu impossible de croire en grand chose des publications en matière de recherche clinique, ou de dépendre de l’avis de médecins dignes de confiance ou de guides médicaux de référence. Je n’ai aucun plaisir à arriver à cette conclusion, atteinte lentement sur deux décennies en tant qu’éditrice du New England Journal of Medicine.”

Elle a par ailleurs publié un livre intitulé “Drugs Companies and Doctors : a story of corruptiion” en 2009.

Il faut traiter la communication médicale comme on traite la communication politique : avec le plus grand scepticisme.

 

Cet article est quelque part la suite d’un article sur le même sujet en 2012, “Sciences de la vie, dangers mortels ?” suite à la publication par un ancien responsable de la recherche sur le cancer chez Amgen Inc, Glenn Begley, qui à découvert après une minutieuse recherche, qu’un grand nombre d’études précliniques sur le cancer – dont de nombreuses réalisée par des labos universitaires – ne sont pas fiables.

Deux articles parmi d’autres (mot-clé “pharma” sur ce blog) sur à peu près le même thème :

Gardasil, syndrôme de l’hypocrisie pharmaco-politique

Journée mondiale de la lutte contre le Sida, revisitée

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