Edmond Le Borgne Démographie médicale et désertification médicale
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Un étonnant paradoxe alors que les cliniques sont des entreprises hyper-réglementées, dont les tarifs sont fixés par les pouvoirs publics et dont l’essentiel des revenus (80 % à 90 %) provient de l’Assurance-maladie.Donc de nos cotisations sociales
Les cliniques privées leurs profits leurs oligarques
Vedici – Vitalia : Industrialisation à marche forcée
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Un nouveau poids lourd des cliniques privées est sur le point de voir le jour en France. C’est une véritable spirale de concentration qui emballe ce secteur depuis dix-huit mois. Un étonnant paradoxe alors que les cliniques sont des entreprises hyper-réglementées, dont les tarifs sont fixés par les pouvoirs publics et dont l’essentiel des revenus (80 % à 90 %) provient de l’Assurance-maladie.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/18/vedici-vitalia-industrialisation-a-marche-forcee_4688388_3234.html#u2AllYmjr0KrPy5P.99
La désertification médicale accentue le désarroi des médecins
À l’origine d’une nouvelle journée de fermeture des cabinets de médecins généralistes, jeudi 19 mars, contre le projet de loi de santé, MG France a tiré la sonnette d’alarme sur la situation démographique« désastreuse » dans laquelle se trouvent de plus en plus de bassins de vie.
Réunis ce jeudi au cabinet d’un généraliste du 14e arrondissement de Paris, plusieurs médecins de la capitale, de Nogent-sur-Seine (Aube) ou de Mantes-la-Ville (Yvelines) ont décrit leurs conditions d’exercice difficiles et leurs inquiétudes. Des journées de travail qui s’allongent indéfiniment, des nouveaux patients qu’il n’est plus possible d’accepter, les difficultés de partir en vacances et la crainte de ne pas trouver de remplaçant le moment venu…
« Quel que soit l’avenir de la loi de santé, les problèmes de la médecine générale ne s’arrêteront pas », a résumé le Dr Jacques Battistoni, secrétaire général de MG France.
Les départs massifs à la retraite des médecins du baby-boom commencent à poser problème à leurs confrères qui restent, a ajouté le leader syndical.
Des centaines de Château-Chinon ?
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http://www.leciss.org/espace-presse/actualites/desertification-medicale-a-la-loupe-du-CNOM
La désertification médicale, à la loupe du Conseil National de l’Ordre des Médecins
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) publiait le 4 juin 2013 son « Atlas de la démographie médicale en France », réalisé à partir des chiffres du tableau de l’Ordre au 1er janvier 2013.
En un an, le nombre des médecins inscrits en activité a légèrement diminué (-0,12%) tandis que le nombre de médecins retraités a quant à lui augmenté de 8% sur la même période.
En effet, bien que l’Ordre n’ait jamais recensé autant de médecins inscrits au tableau (271 970 1er janvier 2013), ce phénomène est principalement lié à la proportion plus importante de retraités actifs au sein de ces effectifs.
Les médecins retraités constituent une armée de réserve bienvenue alors que certains territoires subissent ou seront amenés à subir, à plus ou moins court terme, une forte désertification médicale.
Un nombre croissant de praticiens titulaires de diplômes étrangers
Au nombre de 17 835, les diplômés européens et extra européens, venant principalement d’Algérie (22%), Roumanie (18%) et Belgique (9%), représentent 7,8 % des médecins en activité régulière inscrits au tableau.
Leur proportion ne cesse d’augmenter, puisqu’au 1er janvier 2013 les médecins titulaires d’un diplôme obtenu hors de France représentaient 24,1 % des effectifs des médecins nouvellement inscrits ; leur nombre a augmenté de 43 % entre 2008 et 2013. D’ici à 2018, leurs effectifs devraient continuer à augmenter de 34 %.
Une modification de l’attractivité des régions
Sur la période 2007 à 2013, trois régions se distinguent par une baisse significative des médecins qui y sont inscrits en activité régulière. Arrive en tête de ce classement, la région Ile-de-France(-4,8%). La région Champagne-Ardenne occupe la seconde place (-3,4%). La région Centre se positionne au 3e rang des régions qui dénombrent la plus forte diminution des médecins inscrits au tableau de l’Ordre en activité régulière (-2,9%).
Bien qu’étant aujourd’hui encore parmi les régions présentant la plus forte densité de médecins par habitant, les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Ile-de-France attirent de moins en moins de médecins.
La région des Pays-de-la-Loire arrive au 1er rang du classement des régions les plus attractives (+5,2%). La région Alsace occupe la seconde place (+4,5%) et la région Rhône-Alpes est classée en 3e position (+4,2%).