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Une étude établit un lien entre embolie pulmonaire et COVID-19

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L’aorte : La plus grande artère du corps et les dangers de l’athérosclérose

L’aorte est la plus grosse artère du corps. Partant du cœur, elle achemine le sang vers les jambes en passant par le thorax et l’abdomen. Elle décrit d’abord un trajet ascendant puis effectue un virage (crosse) où naissent les artères à destination des bras et du cerveau. Elle descend ensuite dans le thorax en vascularisant la moelle épinière. Une fois au niveau du diaphragme, elle devient l’aorte abdominale où le sang est distribué dans les artères du tube digestif (tronc cœliaque donnant les artères hépatique et splénique, artère mésentérique supérieure, artère mésentérique inférieure) et des reins. Les thromboses aortiques sont le plus souvent liées à la présence de lésions athéromateuses au sein de la paroi aortique chez des patients avec des facteurs de risques cardio-vasculaires. De rares cas surviennent sur artère saine et sont alors considérés comme « isolés ». L’athérosclérose est responsable de nombreuses maladies cardio-vasculaires qui représentent la première cause de mortalité dans le monde. QU’EST-CE QUE L’ATHÉROSCLÉROSE ? L’Athérosclérose ou artériosclérose correspond à un dépôt de graisses formant une plaque d’athérome qui rétrécit le passage du sang. QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE L’ATHÉROSCLÉROSE ? Les conséquences de la plaque d’athérome sont multiples dont la rupture à l’origine d’accident vasculaire grave. L’athérosclérose peut toucher différents organes. Un rétrécissement d’aorte Un rétrécissement des artères carotides peut entraîner un accident vasculaire cérébral. En cas d’atteinte des artères des jambes, on parlera d’artériopathie oblitérante ou artérite des membres inférieurs. L’atteinte des artères coronaires peut entraîner des infarctus du myocarde. Le mode de révélation clinique de la thrombose Claudication fessiére ;pieds froids et absence de pouls périphérique Il s’agit du cas typique d’une patiente présentant une sténose de l’aorte abdominale sous-rénale (sténose de l’aorte basse) à extension iliaque, découverte à l’occasion de la persistance de douleurs dorsales à irradiation fessière. une ischémie aiguë de membre dans 8 cas sur 10. écho-Doppler artériel un scanner thoraco-abdominal injecté, Les cas survenant sur artère saine sont difficiles à dénombrer et le terme de thrombus « isolé » est peut-être employé par défaut. L'hypothèse d'une lésion athéromateuse focale isolée induisant un thrombus, ou des pathologies inflammatoires diagnostiquées sur l'examen anatomopathologique du thrombus l'illustrent. POURQUOI UN ÉCHODOPPLER ?

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Le Professeur Eric Delabrousse et son équipe au CHU de Besançon en France sont mobilisés depuis le début de l’épidémie de COVID-19. Leur établissement, ainsi que tous les hôpitaux de l’Est de la France, ont été gravement touchés par la pandémie, avec plus de 3 000 cas diagnostiqués. Au début du mois de mars, ils ont pris la décision en accord avec leurs cliniciens d’utiliser le scanner non pas comme outil de dépistage mais comme procédure de diagnostic différentiel pour les patients présentant des symptômes respiratoires et septiques sévères, afin d’exclure d’autres maladies infectieuses des voies respiratoires et d’éventuelles embolies pulmonaires aiguës.

L’équipe a récemment publié dans la prestigieuse revue Radiology une étude majeure qui pourrait transformer radicalement l’utilisation du scanner pour le COVID-19.

Le scanner pulmonaire joue actuellement un rôle important dans la prise en charge des patients atteints de ce virus. Les recommandations existantes préconisent le recours à un scanner thoracique sans injection de produit de contraste pour évaluer l’étendue des lésions sur les poumons et écarter les diagnostics alternatifs ou d’autres pathologies.

Le Pr. Delabrousse et ses collègues ont cependant observé que l’état des poumons révélé au scanner thoracique n’était pas toujours corrélé à la gravité des symptômes observés.

« De nombreux patients se détérioraient extrêmement rapidement et nécessitaient une ventilation mécanique et une admission en unité de soins intensifs, bien que les images scanner n’aient pas montré de détérioration grave des poumons », explique le Pr. Delabrousse.

Deux raisons principales peuvent expliquer un manque d’oxygène dans les poumons : un trouble respiratoire ou un trouble vasculaire. « C’est soit le moteur – les poumons – soit les – les vaisseaux sanguins », dit-il.

L’équipe a donc décidé d’effectuer systématiquement un angioscanner pulmonaire pour les patients présentant des symptômes cliniques graves afin d’évaluer d’autres complications pouvant entraîner une détresse respiratoire. L’angioscanner pulmonaire utilise une injection d’agent de contraste pour explorer le système vasculaire.

Les résultats ont été significatifs : sur 100 patients suspectés de pneumonie liée au Covid-19, 23 avaient une embolie pulmonaire aiguë – une affection grave causée par le blocage d’une ou plusieurs artères des poumons par des caillots sanguins, susceptible de nécessiter des soins intensifs et une ventilation mécanique.

« C’est une proportion considérable. Généralement, entre 1 à 5 % des patients en soins intensifs sont atteints d’embolie pulmonaire aiguë. Dans les cas les plus graves, l’incidence de l’embolie pulmonaire dépasse ici 50 % », ajoute le Pr. Delabrousse. Les patients atteints d’embolie pulmonaire se trouvaient plus fréquemment dans les unités de soins intensifs (74 % contre 29 % des patients sans embolie) ou sous assistance respiratoire (65 % contre 25 %).

Selon le Pr. Delabrousse, les troubles vasculaires ont été sous-diagnostiqués chez les patients atteints de COVID-19 et ont probablement été responsables des décès en réanimation.

« Nous sommes clairement dans un changement de paradigme : un angioscanner doit être systématiquement réalisé en cas de suspicion de complications pulmonaires », dit-il. « D’abord parce que nous savons comment traiter l’embolie pulmonaire à l’aide d’anticoagulants. Et ensuite parce que, pour les patients positifs au COVID-19, cela signifie que seul l’état ventilatoire subsistera, et que les urgentistes savent comment le gérer efficacement ».

L’étude révèle également des embolies inhabituelles causées par le COVID-19. Une embolie trouve généralement sa source dans de gros caillots formés dans les jambes. Le Pr. Delabrousse et son équipe ont observé sur les images de scanner une galaxie de petits caillots directement dans les petits vaisseaux des poumons. « Cela évoque un environnement très inflammatoire », dit-il. Cela illustre également combien il reste à apprendre sur COVID-19 et ses implications.

« En réalisant maintenant une angiographie pulmonaire chez des patients atteints de formes sévères de COVID-19, nous espérons aider à réduire la mortalité grâce au diagnostic précoce de l’embolie pulmonaire aiguë et à la mise en place rapide d’un traitement anticoagulant « , conclut le Pr. Delabrousse.

Angiographie par scanner pulmonaire d’un homme de 68 ans. Le scanner a été obtenu 10 jours après l’apparition des symptômes du COVID-19 et le jour où le patient a été transféré à l’unité de soins intensifs. Les images de scanner axiales (images a,b) montrent des opacités périphériques (flèche) associées à des zones de consolidation dans les parties dépendantes du poumon (pointes de flèche). Des réticulations interlobulaires, une bronchectasie (flèche noire) et une distorsion de l’architecture pulmonaire sont présentes. L’affection du volume pulmonaire a été estimée entre 25 et 50 %. Les reformations coronales du scanner (c,d) montrent une embolie pulmonaire bilatérale lobaire et segmentaire (flèches noires).

https://images.rsna.org/?doi=10.1148/radiol.2020201544

References:

1 Revel M-P, Parkar AP, Prosch H, Silva M, Sverzellati N, Gleeson F et al. COVID-19 patients and the Radiology department – advice from the European Society of Radiology (ESR) and the European Society of Thoracic Imaging (ESTI). 2020;11.

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