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INSUFFISANCE VEINEUSE CHRONIQUE. VARICES.
N° 136A : DIAGNOSTIQUER UNE INSUFFISANCE VEINEUSE
CHRONIQUE ET /OU DES VARICES
L’insuffisance veineuse chronique (IVC) des membres inférieurs est un
problème de santé publique important. Sa prévalence globale est estimée entre 11 et
24% dans les pays industrialisés, 5% en Afrique et 1% en Inde, avec une nette
prépondérance féminine (sex-ratio = 1/3). Selon les statistiques de l’INSEE, en 1996
en France, 18 millions de patients se plaignaient de problèmes de circulation
veineuse au sens large, 10 millions déclaraient avoir des varices. L’insuffisance
veineuse concerne 2,6% de l’ensemble des dépenses de santé.
I – RAPPEL D’ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE
Il existe deux réseaux veineux du membre inférieur: le réseau veineux profond
(qui draine 90% du sang veineux) et le réseau veineux superficiel (veines saphènes)
qui prend en charge les 10% restants. Ces deux réseaux sont reliés par des veines
perforantes. Le retour veineux est assuré par trois systèmes successifs : – la semelle
plantaire de Lejars qui dépend de la statique plantaire et du déroulement du pas – la
pompe musculaire du mollet, essentielle – le système abdomino-diaphragmatique.
Les veines des membres inférieurs sont pourvues de valvules qui empêchent le
reflux.
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II – ETIOLOGIE
Trois mécanismes essentiels contribuent à la défaillance du retour veineux :
A – La maladie variqueuse :
Les varices se définissent comme des veines dont la paroi est pathologique, et
qui deviennent dilatées et tortueuses, avec incontinence valvulaire.
Il existe deux types de varices :
Les varices systématisées : elles sont développées aux dépens des réseaux
grande et petite saphènes.
– Les varices non systématisées ou diffuses, dites non saphènes.
L’incontinence des perforantes de cheville joue un rôle fondamental dans
l’apparition d’une insuffisance veineuse chronique.
Le plus souvent les varices sont primitives et relèvent de plusieurs facteurs
favorisants : l’hérédité (facteur majeur), le mode de vie occidental, l’âge, le sexe
féminin, les grossesses multiples, l’obésité…
Plus rarement elles sont secondaires : syndrome post-thrombotique
essentiellement, IV profonde primitive plus rarement (insuffisance valvulaire primitive,
agénésie valvulaire).
B – Le syndrome post-thrombotique :
La thrombose veineuse peut générer une maladie post-thrombotique, surtout
si elle est mal ou insuffisamment traitée (contention, traitement anticoagulant). Le
mécanisme essentiel en est la destruction valvulaire, source de reflux, sans ou avec
obstruction résiduelle. Le risque est particulièrement important en cas de thrombose
suro-poplitée. L’obstruction chronique de la veine fémorale commune est également
très péjorative.
C – L’insuffisance veineuse fonctionnelle :
Ce terme est actuellement réservé au retour veineux défaillant avec des
veines morphologiquement normales. Cette situation peut être liée à une diminution
de la marche, une ankylose tibio-tarsienne, à une perte du volume musculaire, ou
encore à une altération de la dynamique cardio-respiratoire. Elle est fréquemment
rencontrée chez le sujet âgé.
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D – Autres causes d’insuffisance veineuse :
Elles ne représentent qu’une partie infime des causes d’insuffisance veineuse :
– Les malformations veineuses ou artério-veineuses
– Les compressions veineuses extrinsèques chroniques
– Les dysgénésies valvulaires.
III – EXPRESSION CLINIQUE DE L’INSUFFISANCE
VEINEUSE CHRONIQUE
A – Symptômes
Ils sont fréquents, variés et peu spécifiques : jambes lourdes, crampes,
démangeaisons… Le caractère veineux de cette symptomatologie est évoqué devant
leur majoration :
– au cours de la journée
– après station debout ou assise prolongée
– par la chaleur (chauffage par le sol)
et leur amélioration par :
– le froid
– la surélévation des membres inférieurs (diminution de la pression),
– l’exercice physique (activation de la pompe musculaire),
– la contention-compression veineuse.
D’autres, moins connus, peuvent introduire une confusion avec un autre
diagnostic :
– impatience nocturne (besoin impérieux de mobiliser les jambes), pouvant
s’intégrer dans le vaste cadre du syndrome des jambes sans repos ;
– brûlures et rougeur du pied après quelques heures de sommeil, réveillant
le malade, l’obligeant à rechercher le contact avec le froid (carrelage, eau
froide), et à différencier de l’érythermalgie vraie (qui touche les 4
extrémités et doit faire rechercher un syndrome myéloprolifératif) ;
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– claudication intermittente veineuse en rapport avec l’obstruction chronique
d’un confluent veineux majeur. A l’inverse de la claudication artérielle, elle
ne cède pas rapidement à l’arrêt de la marche en position debout mais en
decubitus.
B – Signes physiques : Ils sont recherchés chez un malade en position debout
1 – Signes de stase :
– L’oe dème du pied est blanc, mou, prenant le godet, avec une nette
recrudescence vespérale, sans redistribution vers d’autres territoires.
– les varicosités bleutées de la cheville et de l’arche plantaire: dilatations de
petites veines cutanées et sous-cutanées de l’arche plantaire et des
régions malléolaires
2 – Signes du retentissement tissulaire :
2-1 Lésions cutanées
– Les dermites purpuriques et pigmentées, traduisent le passage dans le
derme des hématies, libérant leurs pigments ferriques. La dermite ocre en
est la variété la plus commune. Dans l’insuffisance veineuse, la dermite
ocre a une accentuation distale franche.
– L’atrophie blanche de Milian prend l’aspect de zones blanches porcelaine,
cicatricielles, arrondies, de siège essentiellement malléolaire. Elle traduit
une raréfaction des capillaires au sein d’un tissu fibreux.
– L’eczéma, localisé au tiers inférieur de jambe, est une complication
également fréquente de la stase veineuse chronique. Il s’agit souvent d’un
eczéma de contact liée à l’application de topiques.
2-2 Lésions cutanées et sous-cutanées
– La dermo-hypodermite de stase (lipodermatosclérose) est localisée au tiers
inférieur de jambe, prenant initialement un aspect inflammatoire avec
rougeur cutanée et douleurs. Progressivement ces lésions font place à des
lésions scléreuses engainant la jambe d’une véritable guêtre rigide
(« hypodermite scléreuse ») ; elle est en rapport avec l’extravasation de
polynucléaires, elle représente un véritable tournant évolutif dans l’histoire
du patient car elle altère définitivement la dynamique du retour veineux en
raison de l’ankylose de la cheville par une fibrose engainante et rétractile.
– La stase lymphatique est la conséquence de l’insuffisance veineuse
chronique évoluée qui sature puis détruit le réseau lymphatique, et aboutit
au caractère permanent de l’oe dème et à la modification de ses caractères
sémiologiques : oe dème infiltré, peau épaissie et cartonnée, orteil boudiné.
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La stase lymphatique est aggravée par les surinfections itératives, les
épisodes d’hypodermites infectieuses ou d’érysipèles qu’elle favorise. Le
diagnostic d’érysipèle est un diagnostic différentiel de l’hypodermite
inflammatoire de stase important à connaître.
2-3 Ulcères
L’évolution de l’insuffisance veineuse chronique aboutit à l’ ulcère veineux dont
les principales caractéristiques sont le caractère indolore, non creusant, le
fond humide et le siège péri- malléolaire. Ces complications trophiques sont
traitées en détail dans le thème 137.
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IV – COMPLICATIONS PROPRES AUX VARICES
A – Complications thrombotiques :
1 – La thrombose veineuse superficielle
Elle survient sur une veine dont la paroi est altérée et se traduit par un cordon
rouge induré inflammatoire sur le trajet d’une varice. On doit distinguer :
– Les thromboses veineuses superficielles segmentaires dont le potentiel
évolutif est banal
– Les thromboses saphènes extensives vers les crosses ou par les veines
perforantes avec un risque de thrombose veineuse profonde et d’embolie
pulmonaire.
Ces thromboses veineuses superficielles sur varices sont à différencier des
thromboses veineuses superficielles sur veines saines.
2 – Thrombose veineuse profonde
La stase veineuse liée aux altérations valvulaires est propice à la survenue de
thromboses veineuses profondes.
B – Complications hémorragiques
La rupture d’une ampoule variqueuse est une complication hémorragique
classique (mais rare) des varices des membres inférieurs. Il convient de la juguler
rapidement par une compression locale et une surélévation du membre.
V – EVALUATION D’UNE INSUFFISANCE
VEINEUSE CHRONIQUE
Le diagnostic positif d’insuffisance veineuse chronique est essentiellement
clinique. Le diagnostic étiologique et l’importance des lésions en cause sont précisés
par des examens complémentaires, en premier lieu l’examen doppler et
l’échographie.
A – Evaluation clinique
Interrogatoire : âge, sexe, facteurs environnementaux, familiaux, antécédents
thrombotiques
Examen clinique en position debout : précise le caractère systématisé ou non
des varices, les complications trophiques, sélectionne les patients qui
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nécessitent des explorations complémentaires qui préciseront les indications
thérapeutiques
B – L’échographie Doppler
L’examen au Doppler continu est la prolongation de l’examen clinique et
permet de mettre en évidence un reflux veineux pathologique (par insuffisance
valvulaire ostiale ou tronculaire), une incontinence de veine perforante.
L’échographie permet de visualiser des séquelles de thrombose veineuse
(reflux ou obstruction), ou encore une compression veineuse.
L’échographie doppler permet donc l’examen complet et détaillé, à la fois
morphologique et dynamique, de la circulation veineuse.
C – Autres techniques
Elles sont d’indication plus rare (pléthysmographie, pression veineuse
ambulatoire, phlébographie).
N° 136B : ARGUMENTER L’ATTITUDE THERAPEUTIQUE ET
PLANIFIER LE SUIVI DU PATIENT
Les moyens thérapeutiques et leurs indications :
1 – Hygiène de vie :
Il convient de favoriser le retour veineux :
– jambes surélevées,
– marche régulière,
– éviter le chauffage par le sol et l’exposition au soleil prolongée.
2 – Contention :
La pose de la contention est un acte médical. Il s’agit d’appliquer sur un
segment de membre une pression par un matériel élastique (bandes ou chaussettes,
bas, collants). A tension élastique constante, cette pression sera naturellement
dégressive de la cheville à la cuisse en raison de la morphologie du membre : selon
la loi de Laplace, la force (F) appliquée en un point est exprimée en fonction de la
tension élastique (T) et à l’inverse du rayon de courbure (r) du segment du membre :
F = T/r. Le corollaire de la loi de Laplace est l’utilisation nécessaire de coussinets
permettant de combler les creux et d’arrondir les angles pour une obtenir une
transmission de la force de compression homogène et optimale.
La contention réduit la dilatation des veines et augmente la vitesse
d’écoulement du sang veineux. Elle diminue le volume du membre avec un effet antioe
dème et elle améliore l’efficacité de la pompe musculaire du mollet lors de la
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marche. De plus il existe un effet bénéfique sur la microcirculation cutanée et
lymphatique.
Pour les bas et collants de contention, il existe quatre classes en fonction de la
pression exercée au niveau de la cheville :
– Contention faible (classe I) ; indication : prévention de la TVP,
IV fonctionnelle.
– Contention moyenne (classe II) ; indication : varicose, TVP.
– Contention forte (classe III) ; indication : syndrome post-thrombotique, TVP.
– Contention très forte (classe IV) ; indication : insuffisance lymphatique.
La classe I françaises correspond à une classe II européenne et ainsi de
suite…
3 – Traitement médicamenteux :
Les traitements anticoagulants sont réservés :
– à titre curatif aux thromboses veineuses profondes et aux thromboses
veineuses superficielles extensives
– à titre préventif lors de circonstances à risque
Les médicaments veinotropes et veinotoniques.
Il en existe deux types :
* les extraits végétaux (? et ? benzopyrones, extraits de houx)
* les molécules de synthèses.
Ces molécules sont réputées avoir un double effet : un effet hémodynamique qui
améliore le retour veineux et un effet anti-inflammatoire « veineux » en inhibant
l’interaction entre endothélium et leucocytes.
RMO concernant l’utilisation des veinotropes
dans l’insuffisance veineuse des membres inférieurs
1 – Il n’y a pas lieu de prescrire un veinotrope en présence de maladie variqueuse
asymptomatique.
2 – Il n’y a pas lieu de prescrire de veinotrope pendant plus de trois mois, sauf en cas
de réapparition de la symptomatologie fonctionnelle à l’arrêt du traitement.
3 – Il n’y a pas lieu d’associer plusieurs spécialités veinotropes.
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4. La sclérose
Elle consiste à injecter un produit sclérosant dans une varice. Son indication et
sa réalisation relèvent du spécialiste. Elle est habituellement réservée à des varices
non systématisées, ou en complément de la chirurgie d’éveinage.
5. La phlébectomie ambulatoire des varices de moyen et gros calibre
consiste à pratiquer l’ablation de segments de veines variqueuses après ligature de
la veine et section au niveau de micro-incisions cutanées.
6. La chirurgie :
Elle concerne essentiellement la maladie variqueuse, plus particulièrement les
varices systématisées le long d’un réseau saphène. Cette chirurgie repose
essentiellement sur l’éveinage par stripping. Elle évolue vers une agressivité
moindre, mais son but reste l’éradication la plus complète de la maladie variqueuse.
Ses modalités et indications sont résumées en annexe.
La chirurgie de l’insuffisance veineuse profonde (restauration valvulaire,
dérivations veineuses… ) n’est pas appliquée en routine à l’heure actuelle, réservée à
quelques équipes spécialisées. Ses résultats sont encore en cours d’évaluation et
semblent prometteurs dans l’insuffisance valvulaire primitive.
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ANNEXE : Pour en savoir plus…
CHIRURGIE DES VARICES DES MEMBRES INFERIEURS
En France, la chirurgie des varices vient au 5ème rang des interventions les
plus pratiquées. La chirurgie supprime la varice mais pas l’insuffisance veineuse.
Les techniques sont nombreuses et il est difficile de se faire une idée précise
des résultats à travers les données de la littérature, en raison du manque de rigueur
vis à vis des classifications cliniques et anatomiques.
I – INDICATIONS OPERATOIRES
1- Varices non compliquées
Chez l’homme, les varices symptomatiques et les varices volumineuses, en rapport
avec une incontinence des réseaux saphéniens, doivent être opérées. Chez les
femmes jeunes, il est recommandé d’attendre la dernière grossesse, pour éviter les
récidives. Chez les patients présentant des facteurs de risque cardio-vasculaires
(tabac ++, cardiopathie, artériopathie …), il faut, dans la mesure du possible, rester
conservateur au niveau des troncs saphéniens, pouvant servir pour un pontage
artériel ultérieur.
2 – Varices compliquées :
– Thrombose veineuse superficielle : la cure chirurgicale des varices se fait
classiquement à distance de l’épisode thrombotique, sauf lorsque le thrombus se
situe à proximité des crosses saphéniennes.
– Ulcères : la chirurgie peut être entreprise avant cicatrisation complète de
l’ulcère, en l’absence d’infection. Elle a pour but de favoriser la cicatrisatoion et
d’empêcher les récidives. La conduite à tenir vis à vis des perforantes jambières
incontinentes est discutée. Il s’agit probablement d’une bonne indication à une
chirurgie endoscopique. Notons que les résultats d’une chirurgie veineuse
superficielle sont nettement moins bons lorsqu’il existe une incontinence associée
des veines profondes.
– L’hypodermite de stase peut modifier la technique chirurgicale, en évitant
les incisons dans les zones fragiles.
II – TECHNIQUES OPERATOIRES
La chirurgie peut faire appel à l’éveinage (stripping), à la crossectomie ou aux
phlébectomies selon diverses indications.
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Le geste chirurgical est précédé par un repérage pré-opératoire avec marquage
cutané permettant de traiter tous les segments veineux incontinents. Le résultat de la
chirurgie dépend en partie de la qualité de ce repérage.
L’anesthésie peut être selon les préférences des équipes, soit locale, soit locorégionale,
soit générale.
Les variantes techniques concernent essentiellement l’exérèse des veines saphènes.
Le pansement postopératoire fait appel à une compression par bandes élastiques ou
par collants (bas) de classe II, dès la fin de l’intervention, maintenue pendant le
premier mois postopératoire. Il n’y a actuellement pas de consensus sur le traitement
anticoagulant postopératoire : le plus souvent un traitement par HBPM à dose
préventive est institué pour une semaine. La durée de l’hospitalisation est en
moyenne de 48h. De plus en plus d’interventions sont réalisées en chirurgie
ambulatoire.
Les varices bilatérales sont traitées dans le même temps opératoire.
Le patient est revu par son chirurgien un mois après l’intervention, et par son
phlébologue au deuxième mois, pour une sclérothérapie complémentaire éventuelle.
III- COMPLICATIONS
L’analyse de la littérature est difficile et l’évaluation objective des résultats est
pratiquement impossible.
Les hématomes sont inéluctables et régressent spontanément en quelques
semaines. Plus rarement une lymphocèle du Scarpa peut survenir.
Les complications durables sont essentiellement neurologiques, en rapport
avec le traumatisme du nerf sensitif saphène interne ou saphène externe. Des
complications exceptionnelles (plaies des veines profondes, plaies artérielles, lésions
du nerf sciatique) sont également rapportées.
Le risque thrombo-embolique est faible (0.1 à 0.2 %), mais justifie pour
beaucoup une prophylaxie par un traitement anticoagulant.
Les récidives concernent un tiers des cas, elles sont difficiles à différencier de
l’évolutivité de la maladie variqueuse. L’évolution technique actuelle, vers une
“Chirurgie à la carte ”, adaptée à chaque cas en fonction des données
hémodynamiques préopératoires, devrait entraîner une diminution des récidives
“vraies ”, au cours des années à venir.