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Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires

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L’aorte : La plus grande artère du corps et les dangers de l’athérosclérose

L’aorte est la plus grosse artère du corps. Partant du cœur, elle achemine le sang vers les jambes en passant par le thorax et l’abdomen. Elle décrit d’abord un trajet ascendant puis effectue un virage (crosse) où naissent les artères à destination des bras et du cerveau. Elle descend ensuite dans le thorax en vascularisant la moelle épinière. Une fois au niveau du diaphragme, elle devient l’aorte abdominale où le sang est distribué dans les artères du tube digestif (tronc cœliaque donnant les artères hépatique et splénique, artère mésentérique supérieure, artère mésentérique inférieure) et des reins. Les thromboses aortiques sont le plus souvent liées à la présence de lésions athéromateuses au sein de la paroi aortique chez des patients avec des facteurs de risques cardio-vasculaires. De rares cas surviennent sur artère saine et sont alors considérés comme « isolés ». L’athérosclérose est responsable de nombreuses maladies cardio-vasculaires qui représentent la première cause de mortalité dans le monde. QU’EST-CE QUE L’ATHÉROSCLÉROSE ? L’Athérosclérose ou artériosclérose correspond à un dépôt de graisses formant une plaque d’athérome qui rétrécit le passage du sang. QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE L’ATHÉROSCLÉROSE ? Les conséquences de la plaque d’athérome sont multiples dont la rupture à l’origine d’accident vasculaire grave. L’athérosclérose peut toucher différents organes. Un rétrécissement d’aorte Un rétrécissement des artères carotides peut entraîner un accident vasculaire cérébral. En cas d’atteinte des artères des jambes, on parlera d’artériopathie oblitérante ou artérite des membres inférieurs. L’atteinte des artères coronaires peut entraîner des infarctus du myocarde. Le mode de révélation clinique de la thrombose Claudication fessiére ;pieds froids et absence de pouls périphérique Il s’agit du cas typique d’une patiente présentant une sténose de l’aorte abdominale sous-rénale (sténose de l’aorte basse) à extension iliaque, découverte à l’occasion de la persistance de douleurs dorsales à irradiation fessière. une ischémie aiguë de membre dans 8 cas sur 10. écho-Doppler artériel un scanner thoraco-abdominal injecté, Les cas survenant sur artère saine sont difficiles à dénombrer et le terme de thrombus « isolé » est peut-être employé par défaut. L'hypothèse d'une lésion athéromateuse focale isolée induisant un thrombus, ou des pathologies inflammatoires diagnostiquées sur l'examen anatomopathologique du thrombus l'illustrent. POURQUOI UN ÉCHODOPPLER ?

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Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires

Déclarations d’intérêts des auteurs

Version publiée : 30 janvier 2023 Historique des versions

https://doi.org/10.1002/14651858.CD006207.pub6Réduire tout Développer tout

Abstrait

disponible en

  • Anglais
  • espagnol
  • Arrière-plan

    Les épidémies virales ou pandémies d’infections respiratoires aiguës (IRA) constituent une menace mondiale. Les exemples sont la grippe (H1N1) causée par le virus H1N1pdm09 en 2009, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003 et la maladie à coronavirus 2019 (COVID‐19) causée par le SRAS‐CoV‐2 en 2019. Les médicaments antiviraux et les vaccins peuvent être insuffisants pour empêcher leur propagation. Il s’agit d’une mise à jour d’une revue Cochrane publiée pour la dernière fois en 2020. Nous incluons les résultats d’études sur la pandémie actuelle de COVID‐19.

    Objectifs

    Évaluer l’efficacité des interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires aigus.

    Méthodes de recherche

    Nous avons effectué des recherches dans CENTRAL, PubMed, Embase, CINAHL et deux registres d’essais en octobre 2022, avec une analyse des citations en amont et en aval sur les nouvelles études.

    Les critères de sélection

    Nous avons inclus des essais contrôlés randomisés (ECR) et des ECR en grappes étudiant les interventions physiques (dépistage aux ports d’entrée, isolement, quarantaine, éloignement physique, protection individuelle, hygiène des mains, masques faciaux, lunettes et gargarisme) pour prévenir la transmission du virus respiratoire.

    Collecte et analyse des données

    Nous avons utilisé les procédures méthodologiques standard de Cochrane.

    Principaux résultats

    Nous avons inclus 11 nouveaux ECR et ECR en grappes (610 872 participants) dans cette mise à jour, portant le nombre total d’ECR à 78. Six des nouveaux essais ont été menés pendant la pandémie de COVID‐19 ; deux du Mexique et un du Danemark, du Bangladesh, d’Angleterre et de Norvège. Nous avons identifié quatre études en cours, dont une est terminée, mais non rapportée, évaluant les masques en même temps que la pandémie de COVID‐19.

    De nombreuses études ont été menées pendant des périodes grippales non épidémiques. Plusieurs ont été menées pendant la pandémie de grippe H1N1 de 2009, et d’autres pendant les saisons grippales épidémiques jusqu’en 2016. Par conséquent, de nombreuses études ont été menées dans le contexte de la circulation et de la transmission virales des voies respiratoires inférieures par rapport à la COVID‐19. Les études incluses ont été menées dans des contextes hétérogènes, allant des écoles de banlieue aux services hospitaliers des pays à revenu élevé ; les centres-villes surpeuplés dans les pays à faible revenu ; et un quartier d’immigrants dans un pays à revenu élevé. L’adhésion aux interventions était faible dans de nombreuses études.

    Le risque de biais pour les ECR et les ECR en grappes était généralement élevé ou incertain.

    Masques médicaux/chirurgicaux comparés à l’absence de masques

    Nous avons inclus 12 essais (10 ECR en grappes) comparant les masques médicaux/chirurgicaux à l’absence de masque pour prévenir la propagation des maladies respiratoires virales (deux essais avec des agents de santé et 10 dans la communauté). Le port de masques dans la communauté ne fait probablement que peu ou pas de différence dans l’issue du syndrome grippal (SG)/COVID‐19 par rapport à l’absence de masque (rapport de risque (RR) 0,95, intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,84 à 1,09 ; 9 essais, 276 917 participants ; données probantes de certitude modérée. Le port de masques dans la communauté ne fait probablement que peu ou pas de différence sur le résultat de la grippe/SRAS‐CoV‐2 confirmé en laboratoire par rapport à l’absence de masques (RR 1,01, IC à 95 % 0,72 à 1,42 ; 6 essais, 13 919 participants ; données probantes d’un niveau de confiance modéré).

    Respirateurs N95/P2 comparés aux masques médicaux/chirurgicaux

    Nous avons regroupé les essais comparant des respirateurs N95/P2 à des masques médicaux/chirurgicaux (quatre dans des établissements de santé et un dans un environnement domestique). Nous sommes très incertains des effets des respirateurs N95/P2 par rapport aux masques médicaux/chirurgicaux sur le résultat des maladies respiratoires cliniques (RR 0,70, IC à 95 % 0,45 à 1,10 ; 3 essais, 7779 participants ; données probantes de très faible certitude). Les respirateurs N95/P2 comparés aux masques médicaux/chirurgicaux peuvent être efficaces pour les SG (RR 0,82, IC à 95 % 0,66 à 1,03 ; 5 essais, 8407 participants ; données probantes de faible certitude). Les preuves sont limitées par l’imprécision et l’hétérogénéité de ces résultats subjectifs. L’utilisation d’un respirateur N95/P2 par rapport aux masques médicaux/chirurgicaux ne fait probablement que peu ou pas de différence pour le résultat objectif et plus précis de l’infection grippale confirmée en laboratoire (RR 1,10, IC à 95 % 0,90 à 1,34 ; 5 essais, 8407 participants ; preuve de certitude modérée). Restreindre la mise en commun aux travailleurs de la santé n’a fait aucune différence dans les résultats globaux. Les dommages étaient mal mesurés et signalés, mais l’inconfort lié au port de masques médicaux/chirurgicaux ou de respirateurs N95/P2 a été mentionné dans plusieurs études (données probantes de très faible certitude).

    Un ECR en cours signalé précédemment a maintenant été publié et a observé que les masques médicaux/chirurgicaux étaient non inférieurs aux respirateurs N95 dans une vaste étude portant sur 1009 travailleurs de la santé dans quatre pays fournissant des soins directs aux patients COVID‐19.

    Hygiène des mains par rapport au contrôle

    Dix-neuf essais ont comparé des interventions d’hygiène des mains à des témoins avec suffisamment de données pour être incluses dans des méta‐analyses. Les milieux comprenaient les écoles, les garderies et les foyers. En comparant les interventions d’hygiène des mains aux témoins (c’est-à-dire aucune intervention), il y a eu une réduction relative de 14 % du nombre de personnes atteintes d’IRA dans le groupe d’hygiène des mains (RR 0,86, IC à 95 % 0,81 à 0,90 ; 9 essais, 52 105 participants ; preuve de certitude), suggérant un avantage probable. En termes absolus, cet avantage se traduirait par une réduction de 380 événements pour 1 000 personnes à 327 pour 1 000 personnes (IC à 95 % 308 à 342). Lorsque l’on considère les résultats plus strictement définis du SG et de la grippe confirmée en laboratoire, les estimations de l’effet pour le SG (RR 0,94, IC à 95 % 0,81 à 1,09 ; 11 essais, 34 503 participants ; données probantes de faible certitude) et la grippe confirmée en laboratoire ( RR 0,91, IC à 95 % 0,63 à 1,30 ; 8 essais, 8332 participants ; données probantes de faible certitude), suggèrent que l’intervention n’a fait que peu ou pas de différence. Nous avons regroupé 19 essais (71 210 participants) pour le résultat composite des IRA, des SG ou de la grippe, chaque étude ne contribuant qu’une seule fois et le résultat le plus complet étant rapporté. Les données regroupées ont montré que l’hygiène des mains peut être bénéfique avec une réduction relative de 11 % des maladies respiratoires (RR 0,89, IC à 95 % 0,83 à 0,94 ; données probantes de faible certitude), mais avec une grande hétérogénéité. En termes absolus, cet avantage se traduirait par une réduction de 200 événements pour 1 000 personnes à 178 pour 1 000 personnes (IC à 95 % 166 à 188). Peu d’essais ont mesuré et rapporté les dommages (données probantes de très faible certitude). Nous avons regroupé 19 essais (71 210 participants) pour le résultat composite des IRA, des SG ou de la grippe, chaque étude ne contribuant qu’une seule fois et le résultat le plus complet étant rapporté. Les données regroupées ont montré que l’hygiène des mains peut être bénéfique avec une réduction relative de 11 % des maladies respiratoires (RR 0,89, IC à 95 % 0,83 à 0,94 ; données probantes de faible certitude), mais avec une grande hétérogénéité. En termes absolus, cet avantage se traduirait par une réduction de 200 événements pour 1 000 personnes à 178 pour 1 000 personnes (IC à 95 % 166 à 188). Peu d’essais ont mesuré et rapporté les dommages (données probantes de très faible certitude). Nous avons regroupé 19 essais (71 210 participants) pour le résultat composite des IRA, des SG ou de la grippe, chaque étude ne contribuant qu’une seule fois et le résultat le plus complet étant rapporté. Les données regroupées ont montré que l’hygiène des mains peut être bénéfique avec une réduction relative de 11 % des maladies respiratoires (RR 0,89, IC à 95 % 0,83 à 0,94 ; données probantes de faible certitude), mais avec une grande hétérogénéité. En termes absolus, cet avantage se traduirait par une réduction de 200 événements pour 1 000 personnes à 178 pour 1 000 personnes (IC à 95 % 166 à 188). Peu d’essais ont mesuré et rapporté les dommages (données probantes de très faible certitude). 89, IC à 95 % 0,83 à 0,94 ; données probantes de faible certitude), mais avec une grande hétérogénéité. En termes absolus, cet avantage se traduirait par une réduction de 200 événements pour 1 000 personnes à 178 pour 1 000 personnes (IC à 95 % 166 à 188). Peu d’essais ont mesuré et rapporté les dommages (données probantes de très faible certitude). 89, IC à 95 % 0,83 à 0,94 ; données probantes de faible certitude), mais avec une grande hétérogénéité. En termes absolus, cet avantage se traduirait par une réduction de 200 événements pour 1 000 personnes à 178 pour 1 000 personnes (IC à 95 % 166 à 188). Peu d’essais ont mesuré et rapporté les dommages (données probantes de très faible certitude).

    Nous n’avons trouvé aucun ECR sur les blouses et les gants, les écrans faciaux ou le dépistage aux points d’entrée.

    Conclusions des auteurs

    Le risque élevé de biais dans les essais, la variation dans la mesure des résultats et l’adhésion relativement faible aux interventions au cours des études empêchent de tirer des conclusions définitives. Il y a eu des ECR supplémentaires pendant la pandémie liés aux interventions physiques, mais une relative rareté compte tenu de l’importance de la question du masquage et de son efficacité relative et des mesures concomitantes de l’adhérence du masque qui seraient très pertinentes pour la mesure de l’efficacité, en particulier chez les personnes âgées et les chez les jeunes enfants.

    Il existe une incertitude quant aux effets des masques faciaux. La certitude faible à modérée des preuves signifie que notre confiance dans l’estimation de l’effet est limitée et que l’effet réel peut être différent de l’estimation observée de l’effet. Les résultats regroupés des ECR n’ont pas montré de réduction nette des infections virales respiratoires avec l’utilisation de masques médicaux/chirurgicaux. Il n’y avait pas de différences claires entre l’utilisation de masques médicaux/chirurgicaux par rapport aux respirateurs N95/P2 chez les travailleurs de la santé lorsqu’ils étaient utilisés dans les soins de routine pour réduire les infections virales respiratoires. L’hygiène des mains est susceptible de réduire légèrement le fardeau des maladies respiratoires, et bien que cet effet soit également présent lorsque le SG et la grippe confirmée en laboratoire ont été analysés séparément, il n’a pas été constaté de différence significative pour les deux derniers critères de jugement.

    Il est nécessaire de réaliser de vastes ECR bien conçus portant sur l’efficacité de bon nombre de ces interventions dans plusieurs contextes et populations, ainsi que sur l’impact de l’observance sur l’efficacité, en particulier chez les personnes les plus à risque d’IRA.

     

    « Il n’y a tout simplement aucune preuve qu’ils » – les masques – « font une différence ». Mais, attendez, attendez. Qu’en est-il des masques N-95, par opposition aux masques chirurgicaux ou en tissu de moindre qualité ? « Ça ne fait aucune différence – rien de tout ça. » — L’épidémiologiste d’Oxford Tom Jefferson via@NY Times

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